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tourisme et rtt : changement d'attitude

23 mai 2013

35 h, RTT et congés: les juges mettent les pendules a l'heure

rtt

résume :

Plus de 10 ans après l’entrée en vigueur de la loi réduisant la durée du travail à 35 heures, les juges apportent de nouvelles précisions dans deux arrêts importants.

source : le particulier.fr

auteur : le particulier

date : février 2012

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11 mars 2013

Occupation du temps libre une norme de consommation inégalement partagée

file:///K:/Docs/M22/rtt%20impact.pdf

 

résumé:

Ce que les gens font quand ils sont en rtt avec un tableau explicatif de sa, leurs differents opinion . Les occcupations du temps libre, majoritairement il s'occupe de leurs enfants, de leurs logement ou alors ce qu'ils on pas le temps de faire le week end (administratif, ménage, .....)


source: crédoc ( centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vies)

auteur: Maresca Bruno/ Tardieu Pierre/ Geraud Sophie

date: Novembre 2004

11 mars 2013

Les weeks end c'est du boulot

file:///K:/Docs/M22/Sans%20titre.bmp

file:///K:/Docs/M22/doc%202.pdf

resumé

Les francais partent plus mais moins souvent, avec des formules low-cost comme la smart box des propositions de sejour dans des domaines differents comme des degustations de vins ou alors repas gastronomique. Les tourismes peuvent meme aller a l'etranger avec des billets d'avion a des prix raisonnables.

source : ca m'interesse

auteur : Raymond jean-pierre

date : mai 2008

 

4 mars 2013

Vidéo RTT et loisirs

http://www.youtube.com/watch?v=wgmxOESAyB8

Resumé:

Reportage .Selon un sondage, 60% des personnes interrogées estiment que la mise en place des 35H a entraîné une amélioration de leur vie quotidienne. Rencontre avec des salariés profitant de leur RTT.Le sujet alterne le témoignage de salariés et des images les montrant lors de leurs loisirs avec des images infographiques présentant les résultats du sondage.

source : Institut National de l' Audiovisuel

auteurs: F.Muller / L.Fouque / P.Luzzi / J.L.Bousser / C.Moyon / A.Gueutier / A.Labussiere

date :14/05/2001

4 février 2013

RTT : une nouvelle vie après le travail

 

Au-delà de leur effet sur l'emploi, les 35 heures hebdomadaires ont un impact très hétérogène sur la vie quotidienne des Français et des Françaises.

 

Les 35 heures, ça me satisfait complètement." Olivier Callen, ingénieur chez ST Microelectronics, entreprise spécialisée dans les composants électroniques, travaille toujours autant pendant la journée, mais bénéficie désormais de jours de congés supplémentaires et de compensations financières. Même son de cloche chez Annabelle Baglan, ingénieur chez ADP-GSI, société de services informatiques: "Au niveau du travail, c'est à moi de gérer mon temps; je ne ressens donc pas de charge supplémentaire. Et j'ai douze jours de congés en plus dont je profite pleinement." En revanche, pour Mathieu B., employé dans une PME de la métallurgie, 35 heures rime avec aggravation des conditions de vie: "Les 35 heures n'ont rien changé pour moi; je peux même dire qu'elles ont dégradé mon quotidien. On nous a imposé deux heures de pause à midi au lieu d'une, ce qui ne me sert à rien. Par contre, je finis à 18 heures le vendredi, alors qu'avant, je sortais à 17 heures. Notre entreprise a trouvé le moyen de toucher les aides de l'Etat tout en nous faisant travailler autant qu'avant. C'est une arnaque pure et simple."

Un accueil mitigé

Cette variété d'appréciation est confirmée par l'étude du ministère de l'Emploi (dont les premiers résultats avaient été publiés l'an passé) qui offre un premier bilan de l'effet des 35 heures (1). La réponse est globalement positive: 59,2% des personnes enquêtées déclarent avoir constaté une amélioration de leur vie quotidienne, contre 12,8% qui observent une dégradation et 28% qui n'ont ressenti aucun changement.

Une durée du travail divisée par deux en un siècle

Dans le contexte de croissance continue du chômage qui a prévalu durant la première moitié des années 90, le débat public sur la réduction du temps de travail s'est focalisé sur les créations d'emplois qui pouvaient découler du passage aux 35 heures. L'aspiration à mieux maîtriser sa vie, en disposant de plus de temps pour le loisir ou la vie familiale, est passée au second plan. Pourtant, la réduction du temps de travail est, sur le long terme, moins un moyen de développer l'emploi qu'une forme de partage des gains de productivité spectaculaires réalisés par nos sociétés industrielles. C'est ainsi que le temps de travail annuel moyen est passé entre 1870 et 1988 de 2964 à 1610 heures aux Etats-Unis, de 2941 à 1523 en Allemagne, de 2964 à 1389 aux Pays-Bas et de 2945 à 1503 en France, tandis que le niveau de vie était multiplié par dix (1).

(1) L'économie mondiale, une perspective millénaire, par Angus Maddison, OCDE, 2001.

[1] L'économie mondiale, une perspective millénaire, par Angus Maddison, OCDE, 2001.

Cette appréciation change avec le niveau de qualification du salarié: plus celui-ci est élevé, plus la perception d'une amélioration est forte. Pour des raisons qui tiennent en partie au niveau de revenu. Le gain de temps libre obtenu par les cadres est jugé d'autant plus positif qu'ils disposent d'un revenu élevé. Inversement, les salariés moins bien lotis ont souvent subi sans enthousiasme des accords qui prévoyaient un gel (48,2%), voire une baisse (12%) des salaires.

A cela s'ajoutent les modalités de mise en oeuvre: les jours de congés supplémentaires, solution la plus fréquente pour les cadres et qui concerne plus généralement 67% des salariés, sont perçus comme du temps de loisir, plus facilement que des réductions horaires quotidiennes (qui sont le lot de 24% des salariés). D'autant que ces dernières sont souvent associées à un nouveau décompte du temps de travail effectif (notamment, la prise en compte des pauses comme un temps non travaillé pour un salarié sur six). En outre, les cadres français, connus pour s'échiner au travail, ont vécu comme une divine surprise ces congés qu'ils n'avaient pas demandés, mais dont ils avaient bien besoin. Agathe Mérel, responsable marketing au Guide rouge Michelin, célibataire, témoigne de cette schizophrénie: "Il y a une certaine hypocrisie vis-à-vis des 35 heures chez les cadres. Elevés au capitalisme, leur discours se focalise sur la perte de compétitivité que l'entreprise est censée subir. Mais, au final, tout le monde est bien content de prendre ses jours."

RTT : la révolution des temps

Paradoxalement, la réduction du temps de travail peut parfois rendre plus complexe la conciliation des emplois du temps de chacun. Les rythmes horaires de la société industrielle des années 60 - le traditionnel 8 h-12 h, 14 h-18 h - ont été remplacés par des temps très hétérogènes. Inversement, la généralisation du travail des femmes impose de modifier les horaires d'ouverture de nombreux services publics ou privés, qui ne sont accessibles que lorsque les usagers sont au travail, ce qui impose parfois de prendre une demi-journée de congé pour accomplir une formalité ou subir un examen médical… Pour Jean-Yves Boulin, sociologue au CNRS, qui vient de publier La ville à mille temps (1), il faut "mieux resynchroniser les différents grands systèmes d'horaires - professionnels, administratifs, scolaires… - entre eux ". Cependant, cette refonte des horaires, publics ou privés, n'est pas sans difficultés. Le consommateur qui souhaite bénéficier des transports en commun 24 heures sur 24, d'un supermarché ouvert jusqu'à minuit ou des crèches avec des horaires plus tardifs souhaite également retrouver son conjoint à la maison en rentrant du travail. Ce qui fait dire à Jean-Yves Boulin qu'il faut trouver, par la négociation, un nouvel équilibre.

(1) Bibliothèque des territoires-Datar.

[1] Bibliothèque des territoires-Datar.

Les jeunes sont également plus satisfaits que leurs aînés. Comme si, pour les plus anciens, le temps libre acquis se payait d'un prix trop fort en termes de dégradation des conditions de travail. Christian Soriano, conducteur d'appareils dans l'industrie chimique, marié, père de deux enfants de plus de 20 ans, souligne que les 35 heures ont été mal acceptées dans son secteur par les salariés les plus âgés: "Les 35 heures ont été une occasion pour introduire plus de flexibilité dans notre travail. Cela crée des tensions au sein de l'entreprise. On nous demande plus de polyvalence, on doit changer de poste rapidement. Il faut sans arrêt s'adapter, ce qui a entraîné plus de stress pour certains."

Maîtriser sa vie

L'impact des 35 heures en matière de temps libre est tout aussi hétérogène. La satisfaction est plus grande lorsque les salariés peuvent prendre leurs jours de RTT, comme on dit désormais, de la même façon que leurs jours de congés normaux, ce qui est le cas de 64% d'entre eux. Et quand l'entreprise leur impose certaines périodes, cela n'entre pas nécessairement en conflit avec les aspirations des salariés. Michel Lacroix, commercial dans une PME toulousaine de 60 salariés du secteur de l'imprimerie, père de deux filles de moins de 15 ans, est ainsi tenu de prendre ses 18 jours de congés supplémentaires pendant les périodes creuses, notamment en août, où tout le service commercial est obligé de prendre cinq semaines de vacances. "Lorsque l'on a deux enfants en âge d'être scolarisés, cette formule convient tout à fait." Au total, seuls 6% des salariés n'ont aucun choix des dates. Et, plus de 15% sont soumis à des horaires variables sans en être prévenus plus d'une semaine à l'avance. De quoi transformer la RTT en flexibilité imposée.

D'une manière générale, l'étude réalisée par le ministère de l'Emploi fait néanmoins apparaître un gain de temps disponible apprécié. Dans la famille Davy, tout le monde y trouve son compte: "Depuis deux ans, on part plus longtemps pendant l'été, explique Magali, mère de deux petits garçons et cadre commerciale au Crédit agricole, à Rodez. Cela correspond aux périodes creuses d'activité pour Philippe et moi, et les enfants sont en vacances. De temps en temps, Philippe prend aussi des demi-journées pour faire du vélo. Il peut donc s'adonner à son hobby plus souvent qu'avant. Nous avons de la chance, car nous pouvons entièrement organiser notre RTT, choisir les jours que nous prenons. C'est idéal sur le plan personnel." Dans un autre style, Annabelle, célibataire sans enfant, remplit bien, elle aussi, ses journées de RTT: "Soit je prends des week-ends prolongés, ce que j'adore, soit je consacre ma journée à régler mes obligations administratives, ce que j'aime moins. Ca me sert également à faire les magasins. Quoi qu'il en soit, je profite de ma journée pleinement: pas question de me lever à midi."

En pratique, l'affectation du temps gagné dépend largement des habitudes de chacun et des contraintes qui pèsent sur sa vie quotidienne. Certains en profitent pour se divertir, partir en week-end prolongé, comme en témoigne l'affluence croissante dans les TGV du jeudi soir. Mais profiter de la RTT n'est pas toujours synonyme d'activation tous azimuts. Le repos occupe une place de choix dans l'utilisation du temps dégagé, et pas seulement pour des raisons économiques. Ainsi, 46% des personnes interrogées par le ministère de l'Emploi occupent leur surplus de temps libre à s'occuper d'eux-mêmes, ou à ne rien faire de particulier. Comme Agathe ou Christian, qui peuvent enfin goûter aux plaisirs de l'oisiveté. "Avant, je prenais mes congés pour des occasions bien précises, se souvient Agathe. Là, je m'accorde plus de latitude. Je prends du temps pour voir ma famille ou mes amis, ce genre de petites choses qui te facilitent le quotidien." Même son de cloche chez Christian: "Je me repose. A l'occasion, je peux partir ou faire davantage de sport. Mais, globalement, ces congés me permettent surtout d'avoir plus de temps pour moi."

Avoir du temps à soi, c'est d'abord prendre plus de temps pour faire ce que l'on faisait déjà, qu'ils s'agisse de tâches domestiques, de formalités administratives ou d'obligations parentales. Selon une enquête réalisée par l'unité de recherche Matisse (2), la journée-type des Français (en comptabilisant le samedi et le dimanche au même titre que les autres jours de la semaine) est consacrée pour 5 h 15 au travail, pour 3 h 45 aux tâches ménagères, 2 heures aux enfants et 9 heures aux besoins vitaux (dormir, se laver ou se nourrir). Reste 4 heures de "temps libre au sens strict". Les 35 heures ne modifient qu'à la marge cette distribution.

Un temps sollicité de toutes parts

Selon l'enquête du ministère du Travail, 42% des salariés consacrent plus de temps qu'avant aux tâches domestiques, et plus de la moitié des parents s'occupent davantage de leur progéniture.

La "libération" apportée par la RTT ne doit donc pas être étudiée au regard de la progression du seul temps libre ou de la consommation croissante de loisirs formatés comme tels. Pouvoir consacrer plus de temps à suivre la scolarité de ses enfants - comme le font trois parents d'enfants scolarisés sur dix - ou tout simplement passer plus de temps avec eux sont des facteurs d'épanouissement pour les enfants comme pour leurs parents. Ainsi, un tiers des personnes interrogées déclarent que la conciliation du travail et de la vie familiale a été facilitée par les 35 heures. C'est le cas de Michel. Sa femme, Isabelle, a pris ses mercredis après-midi pour passer plus de temps avec leurs deux filles. Depuis, Michel trouve "le mercredi beaucoup plus cool qu'avant, où c'était tout le temps la course pour concilier le travail et les activités des filles".

Un exemple qui révèle aussi le faible impact de la RTT sur la répartition des tâches domestiques entre hommes et femmes. Ainsi, selon l'étude réalisée par le CNRS et le Matisse, dans un couple où les deux conjoints travaillent à temps plein, le temps professionnel est réparti de manière égalitaire. Mais la femme prend en charge 60% du temps consacré aux enfants et 70% des tâches ménagères. Au final, elle travaille quotidiennement 2 heures de plus que son conjoint. Et le temps partiel, souvent présenté comme une solution, ne restitue pas l'équilibre: la femme travaille encore 1 h 30 de plus que son conjoint chaque jour. Pour la sociologue Dominique Méda, "les femmes ont tout simplement ajouté leur vie professionnelle à leur rôle traditionnel, [car] la révolution qu'a constituée leur arrivée sur le marché du travail n'a absolument pas été prise en compte par la société" (3).

Femmes surmenées, société indifférente

Dans ce contexte, le bénéfice des 35 heures est bien différent selon l'appartenance socioprofessionnelle. 75% des femmes cadres ressentent une amélioration de leur quotidien (contre 64,9% des hommes cadres), alors qu'elles ne sont que 40,2% au sein des ouvrières ou des employées non qualifiées (contre 57,2% des hommes occupant des emplois de même type). Explication: les premières souffrent des exigences d'une vie professionnelle empiétant sur leur vie familiale et privée, et vivent d'autant plus le temps gagné comme une libération qu'elles sont souvent aidées à la maison; les secondes, au contraire, subissent parfois des conditions de travail aggravées, tout en demeurant face à leur double journée de travail.

Pour que les bénéfices des 35 heures soient plus également répartis, il faut donc à la fois agir pour améliorer les conditions de travail et pour redistribuer plus équitablement le travail domestique. Sur ce second plan, rien n'est encore acquis: les hommes s'adonnent plus aux tâches ménagères depuis qu'ils bénéficient de la RTT, mais comme les femmes en font autant, la répartition de l'effort global demeure inchangée. D'autant que chacun reste spécialisé dans son domaine de compétence. Les femmes s'investissent encore un peu plus dans le repassage et le rangement de la maison (tâches communément reconnues comme peu épanouissantes), tandis que les hommes redoublent d'efforts dans le bricolage ou le jardinage.

RTT : l'enjeu des PME

Depuis le 1er janvier 2002, les entreprises de 20 salariés ou moins sont entrées dans le cadre de la loi sur les 35 heures. Un million de PME et 4,8 millions de salariés sont concernés. Pour permettre un passage en douceur, le décret du 16 octobre 2001 autorise les entreprises à recourir aux heures supplémentaires: 180 heures en 2002, 170 en 2003. De quoi permettre aux entreprises de ne pas modifier leur organisation actuelle jusqu'en 2004.

Pour bénéficier des baisses de cotisations sociales, les PME doivent néanmoins basculer aux 35 heures avant la fin de l'année et réduire le temps de travail effectif de leurs salariés de 8% (au lieu de 10% pour les entreprises de plus de 20 salariés) et s'engager à créer un nombre d'emplois représentant 5,5% de leur masse salariale actuelle. Certaines entreprises attendent le résultat des échéances électorales actuelles, Jacques Chirac ayant promis d'alléger les contraintes imposées aux entreprises en contrepartie des aides publiques.


Catherine FABRE
Alternatives Economiques n° 203 - mai 2002

(1) Travail et emploi, mars-avril 2002 et Premières Synthèses n° 21.1, mai 2001, Dares, ministère de l'Emploi.

(2) Rapports de l'unité mixte de recherche Matisse (Modélisation appliquée, trajectoires institutionnelles et stratégies socio-économiques) CNRS-université Paris I: "Temps de travail, temps parental. La charge parentale, un travail à mi-temps", Premières Synthèses n° 20.1, mai 2000 et "Le partage des temps pour les hommes et les femmes", Premières Synthèses n° 11.1, mars 2001, Dares, ministère de l'Emploi.

(3) Auteur du Temps des femmes, éd. Flammarion, 2001 (coll. Poche, 2002).

Source :
Résumé :D'apres les personnes interroger a ce sujet on remarque qu'il y a des personnes pour et d'autres contre c'est surtout dans les pme que l'on retrouve que les gens ce plaignent plus parce que d'apres eux leur employeur leur demande autant de travail en moins de temps avec le passage au 35 heures. Alors que ceux qui sont dans de tres grande entreprise cela leur pose moins de probleme pour les gens

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